Départ au petit matin avec double bouteilles, plancha, glacière et… ambre solaire

Vers 9h45, nous quittons le quai de Port-Vendres à 3600 tours pour arriver sur l’ile de Massa d’or au Cap Creus 34’ plus tard.

6Ril & François sont les premiers à se mettre à l’eau.

  • 1er surprise, 15°, c’est très très chaud pour un mois d’avril !
  • 2éme surprise, visi 15M, c’est très très claire pour un mois d’avril !
  • 3éme surprise, absence de courant au pied du rocher, ce qui est exceptionnel à cet endroit.

Les deux premiers décident d’explorer les deux secs présents au nord de l’île sur un nouveau site repéré grâce au logiciel de cartographie MAXSEA. (petite précision: nous avons "inauguré" le nouveau support de l'antenne GPS du PC fabriqué par Didou et il est superbe).
Cet endroit, n’a jamais été plongé par le CASA et les conditions du jour le permettent.

Bilan, des très belles roches qui descendent très rapidement au delà des 50M avec beaucoup de gorgones mais peu de vie. La bonne surprise est la vue d’un animal assez rare chez nous (une grosse gorgone blanche vivante qui se déplace et dont chaque extrémité est en forme arrondie - quizz du nom ???)

Mr & Mme S font palanquée avec Mme la baronne ; Jean-Christophe, Jeremy & Baptiste formeront le deuxième team et 6Ril emmènera Pierre sur son 2éme tour (merci le Nitrox…). Dentis, homard, barracudas, St Pierre, Lotte, que demander de plus ? Au vue du réchauffement des eaux, la prochaine étape sera peut-être de voir du requin sur Massa d’or ??? Midi direction une une petite crique, en cabotant histoire de scanner et cartographier un peu plus le fond du Cap Creus.

A 13h, nous nous léchons les doigts de moules torturées sur une plancha chauffée à blanc et de ses convives chauffées par le soleil et le rosé. L’après-midi, ben, au vue des conditions météo, nous repartons plonger sur Massa d’or avec comme objectif la visite de la petite grotte au sud de l’îlot. Objectif, rempli !

Un passage par Port-Bou pour compléter le bateau en gas-oil et en eau douce et pour les courses du soir (Merci Mireille -:)) puis retour sur Port-Vendres vers 19h.

Eole se réveillera vers une heure du mat et le gros des troupes rentreront en dimanche en fin de matinée avec escale à Font Estramar juste pour jeter un œil sur la vasque.

Deux recycleux de Carca sont dans le siphon et nous confirment que la visi n'est pas au top depuis quelques semaines. 6Ril avait raison, il ne fallait pas rester sur Toulouse ce week-end là...

François

 

Les images du WE

 

A la question posée par François, Sylvie nous explique :

Il  s'agit bien d'une Tête de méduse de la famille des étoiles de mer de son nom scientifique "gorgonocephale".
 
Elle vit à partir de 50 mètres (rarement 30) jusqu’à 800 mètres, généralement accroché sur des éléments de coralligène, essentiellement des gorgones ou parfois sur des spongiaires.
On peut aussi la trouver sur des fonds sableux ou vaseux.
Repliée, elle apparaît comme un amas gris clair d’appendices filiformes emmêlés, dont les extrémités serpentiformes s’agrippent autour de leur support, généralement une gorgone. La taille de la pelote varie de 6 à 20 cm.

Déployée, généralement dans l’obscurité et perpendiculairement au courant, Astrospartus mediterraneus montre un centre plat en forme de disque étoilé (diamètre de l’ordre de 5 à 8 cm) d’où partent dix bras mobiles qui se ramifient par dichotomie* pour former un élégant filet circulaire de dentelle animale grise ; le diamètre de l’animal déployé peut atteindre 80 cm.
Sa bouche est une petite ouverture au centre du disque du côté où les bras se replient, c’est-à-dire sur la face inférieure.
L’enroulement des extrémités des bras crée des boucles dans cette structure ayant l’aspect d’une chevelure vivante. Dépourvu d’yeux, elle est toutefois très sensible à la lumière et se « rembobine » rapidement à partir des extrémités si éclairée.
Ne pas l’éclairer violemment donc si on veut l’observer en le respectant !

Photo Phlippe Delorme