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Le week-end plongée de 20 et 21 juin se faisant sur deux tours, un week-end enfant Atos Casa a pu se greffer tardivement. Une ambiance pleine de joie et de Haribos...

 

Les images de la performance : https://casa.asso.fr/GestionActivite/index.php/albums-photo/category/141-2021-06-we-enfant

 

Les plongées d’octobre-début novembre sont souvent les plus agréables de la saison : eau chaude (19° à 50m, si si !), météo clémente, fin de la cohue.


Alors que toute la France était sous la tempête, un village d’irrésistibles plongeurs résistait à l'oisiveté en poursuivant son activité sous une météo idéale.
En l’absence de vent, nous avons réalisé deux jours de suite la migration vers Creus, Cadaqués pour des plongées d’anthologie.


En face de Cadaqués, non loin du site habituel pour les plongées du bord, des membres du CASA avaient récemment découvert un site jamais encore répertorié : un tombant qui commence à 30 m pour finir à 50. Ils l’ont baptisé poétiquement “le tombant des burnes” (c’est à ce genre de détails, que l’on comprend que les découvreurs sont membres de notre club, même si à titre personnel je suis choqué).
Alors que la visibilité, suite aux inondations de la quinzaine précédente, était très limitée, on imagine immédiatement tout le potentiel de ce site : langoustes, mostels, gorgonocéphales sur gorgones rouges à foison. À refaire avec de l’eau limpide ! Cyrille m’assure que je suis le cinquième plongeur (de l’univers) à découvrir cette plongée.
Le lendemain malgré un courant majeur et une visi toujours perfectible, les plongées sur Massa d’Or nous ont ébloui : barracudas, anthias, sérioles, bonites ,se mouvaient dans un ballet incessant (trop tard pour le Goncourt).
Bon, puis après comme d’hab, on a bouffé (bon là c’est mort pour les prix littéraires).

François-Pierre

Les images du week-end :

http://casa.asso.fr/GestionActivite/index.php/albums-photo/category/126-a28-2019-1-novembre

La crique du midi au drone :

https://roundme.com/tour/513708/view/1702894/

 

Vous assez avez payé pour le savoir (pas assez cher) mais nos épaves préférées se refusent souvent à nous.

Ces alluvions qui remontent dans la zone des 20-30 mètres nous plongent dans une ambiance turbide et opaque qui amènent beaucoup d’entre-nous à se convertir à la plongée souterraine (tant qu’à faire de plonger dans le noir…).

 

Puis, parfois, trop rarement, dans un instant de grâce elles se montrent révélant leurs infrastructures, leurs lumières et toute la faune attirée par ces récifs artificiels.

Mais quand l’occasion de découvrir les trois principales épaves, le Saumur, l’Astrée et l’Alice Robert dans toutes leurs splendeurs (je suis bien lyrique aujourd’hui) se présente durant le même week-end alors on prend conscience que cette chance ne se reproduira peut-être pas de sitôt.

 

Les participants au week-end du 22 au 23 septembre ont pu rencontrer cette situation exceptionnelle et un appareil photo trainait par là (curieusement après la première plongée, j’ai eu moins de difficultés à trouver des compagnons de palanquée que d’habitude).

Comme j’avais eu l’opportunité de plonger quinze jours plus tôt sur la Bananier avec une visibilité très correcte, ce sont pour ma part quatre plongées sur épaves qui se sont succédées avec le même bonheur.

 

Les photos sur le site du CASA :

http://casa.asso.fr/GestionActivite/index.php/albums-photo/category/16-a18-2018-epaves-pv

 

Plus de photos sur www.plongee.photos :

 

https://photos.app.goo.gl/E8xgLnTKcUDM4YVJ7 Bananier

https://photos.app.goo.gl/gffx8KkgehTgFVBP7 Astrée

https://photos.app.goo.gl/NAsbu7L2A3EjL9by8 Le Saumur

https://photos.app.goo.gl/4HQbGcPNLMDET1nAA Bananier début septembre

 

 

Après une session de recyclage secourisme au LAC, le point d’orgue du week-end moniteur a été comme à l'accoutumée la sortie d’entraînement avec la SNSM.

 

Les images sur le site du CASA

 

Puis les nouvelles préconisations de l’Agence Sanitaire Santé Publique France étant la limitation à deux verres par jour et pas tous les jours, nous avons mangé sur le Lophelia (c’était donc un jour sans !).

 

L’après-midi s’est poursuivi par une visite du nouvel Aquarium de Banyuls, avec une présentation des missions, objectifs et moyens de la Réserve Naturelle Marine par Ronan Rivoal.

 

Les plus courageux (pas les planqués dans leur appartement-témoin de la Thalasso de Banyuls) ont plongé le dimanche matin.

 

Un grand merci à toute l’équipe de la SNSM pour son accueil, son implication et sa gentillesse.

 

La vue du drone en 360° de la vedette de la SNSM ici :

https://roundme.com/tour/381816/view/1312147/


Un petit film d'une minute 20 :https://youtu.be/QLleahAllzA

 

François-Pierre

 

Compte rendu formation plongée souterraine Codep Midi-Pyrénées.

formation codep PS2

Tout au long de l’année, des initiations et des perfectionnements à la plongée souterraine sont organisés par le Codep. Cette année un stage est prévu du 30 au 1er novembre dans le Lot (46).

La Team Airbus (le surnom trouvé par nos gentils encadrants) composée de Fred Baudran, Sylvain Compan et Guillaume Campo fera partie de l’aventure !

Vendredi :

Le convoi exceptionnel composé du 4x4 et de la remorque spéciale transport de bouteilles se prépare à se mettre doucement en route. Un premier retard est constaté dans les premières minutes de l’expédition. Fred s’est déjà arrêté à un café sur le chemin menant au 4x4. Heureusement que ce n’est pas l’Ophélia, sinon père Rondet serait parti sans lui.

Nous avons rendez-vous avec Jean-Michel Ferrandez sur le site de plongée de Thouries.

La plongée se déroulera avec une configuration légère, un petit bi 6L pour ma part, ainsi qu’un bi 7L et un bi 8.5L pour le reste de la Team. Notre hôte est lui en bi 6L sidemount. La plongée est courte et peu profonde (100m, -5M) et nous permet de déboucher au premier siphon. Nous continuons à la nage et au sec pour aller jusqu’au départ du deuxième siphon. Nous sommes dans une configuration spéléologue plus que plongeur, mais le décor est fantastique. Nous passons une mini cascade, grimpons, crapahutons, pour finir sur un joli saut de 3m dans le siphon 2. Nous restons sous terre deux heures, la plongée spéléo c’est le pied !

La plongée finie, nous partons pour notre lieu de sommeil. Mais arrivé sur les lieux, horreur, Fred apprend que nous avons cours. Nous prenons quand même l’apéro avant.

Tous les soirs nous aurons des cours sur la planification, le milieu, le matériel et les moyens de secours.

Suite à cette tragédie pour le petit Fred, nous voilà enfin à l’heure du repas du soir qui se passera comme le reste de la formation dans la convivialité.

Samedi :

Petit dèj à 7h30. La même personne que pour les cours a du mal à se lever. L’idée de se mettre de si bon matin dans de l’eau à 13°c, la crainte de la grotte humide ? Nous ne le serons jamais !

Direction Trou Madame, résurgence multi-siphon peu profonde du Lot. Nous commençons les exercices hors de l’eau (pose de fil, pose de bloc relais, recherche de fil). Pour les non-initiés, cette pratique peut paraitre ridicule, mais elle est des plus fondamentale. Nos moniteurs sont ouverts au dialogue et un réel échange est mis en place. Ils nous expliquent la version fédération, mais nous donnent aussi leurs petites astuces. Génial.

L’heure des exercices dans la résurgence arrive. Hop, on enfile la combinaison humide de la veille. C’est froid ! Un petit portage jusqu’au trou nous réchauffe rapidement. Une personne aura même un gros coup de chaud, et préfèrera plonger l’après-midi seulement. La plongée souterraine c’est aussi savoir renoncer intelligemment.

Les exercices commencent, on déroule du fil, on enroule du fil, on dépose du bloc et surtout on se met à rechercher ce satané fil. Sylvain sortira de cette plongée un peu patraque, un léger mal de gorge se transforme en mal de sinus.

Débriefing de nos enseignants, et repas. La remorque de la team se transforme en table de piquenique. Un petit pain de 4.5 kg nous aide à faire passer le pâté. La seule anicroche du stage va se dérouler à cet instant précis ; ou est le vin qui tache ?

Reprise des cours avec l’exercice le plus complexe, l’emmêlement. De nouveau nous opérons en surface, ce qui nous permet de réaliser que dans l’eau ça va être coton. On retourne donc sous l’eau un peu perplexe mais l’exercice se déroulera bien dans l’ensemble. Sylvain chargera un peu plus avec son mal de sinus et aura de ce fait quelques difficultés sous l’eau.

Après cette aventure, nous retournons au gite pour prendre l’apéro, manger et … suivre les cours. 

Dimanche :

Toujours ce réveil qui sonne trop tôt pour une partie de la team. La nuit a été mouvementée, le chalet a tremblé toute la nuit. Une tronçonneuse de compétition est restée allumée toute la nuit dans notre chambre. Sylvain est K.O. pour la plongée du dimanche.

Nous déjeunons et partons vers le Ressel. Fred commence à chercher un café pour nous mettre une nouvelle fois en retard, mais la magie du Lot opérant, nous ne croisons pas ce lieu de débauche.

Petit briefing sur le programme. Nous devons poser du fil dans la cavité, faire du suivi phares éteints et un petit emmêlement yeux bandés. C’était déjà facile en y voyant donc pourquoi ne pas simplifier encore plus l’exercice.

Fred étant ingérable, ils lui ont collé un instructeur national et un PSP1 en transit vers le PSP2 ! Les exercices s’enchainent, se déroulent bien pour les rescapés de la team, et on ressort enfin au bout de  50 minutes heureux de nos réalisations artistiques.

Le moment le plus important arrive, le repas. On nous débriefe une nouvelle fois et nos examinateurs sont contant de nos performances. La team Airbus a bien mérité son PS2.

Conclusion :

Ce stage nous a beaucoup appris. La pratique et des exercices réguliers s’imposent pour maintenir un état de vigilance accru. Le milieu de progression de cette discipline est particulier et impose des procédures spéciales. Un plongeur « mer » se mettrait en danger sans au moins une initiation.

Le stage a été organisé d’une main de maitre par l’équipe pédagogique. Nous tenons tous les trois à  remercier de leur bonne humeur, et de leur amour à partager cette discipline.

Nous tenons particulièrement à remercier Jean-Michel Ferrandez, chef d’orchestre de cette petite troupe joviale.

Fred, Sylvain, Guillaume.