Notre beau diplôme de Niveau 1 en poche nous étions 14 jeunes Padawane à servir d’alibis pour nos 9 encadrants afin de passer un petit WE à L’Estartit plonger aux abords des Iles Medes.
Grace aux bonnes indications de Laurent, notre très cher organisateur du WE et Maria sa moitié, tout le monde arrive au compte goute à l’hotel Flamingo. Une petite mousse en terrasse pour se réhydrater en attendant les retardataires et il est l’heure d’aller manger. A la cantine (le fils de Thomas c’est une cantine et pas un restaurant!) le CASA ne manque pas l’occasion de sympathiser avec les serveuses. Est-ce la barrière de la langue ou le fossé des cultures mais les tentatives, pourtant fines, de nouer des liens amicaux échouent lamentablement…et Philippe boira son "rosé" sans glaçons !
Une balade digestive s’organise pour aller voir la plage et la température de l'eau, le port d’Estartit et ses bars. Pas facile de trouver un bar qui prenne 15 personnes. Surtout qu’en cours de route on rencontre le club de plongée d’Eurocopter (une dizaine de personnes) qui décident de nous suivre. Finalement nous trouvons un bar avec une patronne qui accepte de nous prendre et gère la prise de commande avec autorité. Philippe (encore lui) peu enfin payer à Catherine le verre qu’il lui doit depuis le WE de validation du Niveau 1 : ce sera une Caïpirhina (au fait tu as aimé Catherine ??). Après cela il est grand temps de rentrer nous coucher pour être en forme le lendemain : le départ pour aller au bateau est prévu à 10h15 !!
Le lendemain matin changement de programme pour ceux qui comme moi doivent récupérer leur matériel le départ est avancé à 9h40. Anthony et moi apprenons cela au petit dèj’, il est…9h35. Oups va falloir se bouger le cul !!! Au point de rendez vous les autres sont déjà partis : nous entamons un petit footing en tongues dans les rues d’Estartit et nous rejoignons le groupe. Arrivés au magasin du club de plongée "La Sirena" les essayages commencent pendant que certains profitent des prix sur le matériel d’occasion. Les essayages sont l’occasion de constater que les tailles espagnoles sont « légèrement plus spacieuses » que les tailles françaises. Même pour ceux qui ont un vrai physique d’Homme.
Tout le monde équipés direction la jetée pour se préparer et enfin pouvoir embarquer à bord du Sirena III. Mais ca n’est pas pour de suite. Sur le quai nous ne sommes pas les seuls à attendre : il y a au moins une centaine de personnes prêtes à embarques dans une demi douzaine de bateaux. L’attente de notre bateau est d’ailleurs l’occasion de se rendre compte que l’organisation des clubs de plongée est bien rodée : le ballet des bouteilles vides et des pleines se fait sans anicroche tandis que le débarquement et l’embarquement des différents bateaux est géré d’une manière quasi militaire. Ceci dit heureusement que nous sommes nombreux du CASA et que le WE à Port Vendres nous a quelque peu rodés à cet exercice. Malgré cela le rythme un peu plus élevé, la foule plus nombreuse et l’équipage du bateau font monter le stress.
Enfin nous larguons les amarres, quittons tranquillement le port et nous dirigeons vers le premier spot de plongée : La Vaca. Mais il n’est pas question de trainer car les iles étant proche la traversée dure moins d’un ¼ d’heure. Et là c’est le drame : Nour a laissé son haut de combi sur le quai…et il est trop tard pour faire ½ tour. Heureusement pour dépanner les gars de La Sirena lui prêtent un shorty et une cagoule avec une jolie crête de requin ! Une fois arrivés et harnachés nous avons droit au briefing du guide (il parait que la visibilité n’est pas top mais comparé à ce que nous avions à Port Vendre c’est clair de chez clair) de La Sirena puis à l’annonce des palanquées et aux consignes du grand DP Pascal : ca rigole plus !!
Que dire de la plongée ??? Pour des jeune Padawane comme nous c’est un enchantement : des poissons variés (d’autres vous donneront mieux que moi la liste complète) mais aussi et surtout un paysage sous-marin comme on en voyait dans les émissions du commandant Cousteau. Suivant les conseils du guide nous prenons un boyau pour déboucher de l’autre coté de l’ile puis nous nous baladons aux milieux des arches sous marines où attendent de nombreux poissons, suivons des falaises sous marines et certains s’aventurent dans une grotte sous marine. OK la fréquentation des lieux donne parfois l’impression d’être sur la place du Capitole un samedi après midi mais bon on ne va pas bouder notre plaisir !! Exploit non négligeable compte tenu des chassés croisés dans les passages étroit comme l’accès à la grotte : aucune palanquée ne s’est disloquée. Chapeau la formation !
De retour au bateau nous refaisons les comptes : on a perdu personne. Enfin seul Corinne a laissé filer sa lampe en s'occupant des enfants. On peut rentrer se restaurer et se reposer un peu.
Retour rapide à l’hotel. C’est l’occasion pour certains de s’arrêter pour des ajustements concernant le matériel et pour Nour de prendre un combinaison, son haut ayant « disparu »...
A la cantine de l’hotel nous refaisons le plein avant d’aller piquer un petit roupillon. Retour au port vers 16h pour à nouveau un belle cohue à l’embarquement. Ce coup ci nous ne plongeons pas sur les iles mais sur la cote "La punta del ...". En effet il y a un quota d’une plongée par jour sur dans la réserve. Pour être francs cette deuxième plongée ne laisse pas nécessairement un souvenir impérissable : les fonds sont assez pelés et les poissons ont du prolonger leur sieste. Cependant la faune sous-marine est intéressante en y regardant de près. Là encore il y a une arche sous-marine et une petite grotte qui font le bonheur de ceux qui les trouvent... L’eau étant fraiche, le soleil ne chauffant plus beaucoup nous ne nous attardons pas trop une fois la plongée terminée.
Samedi soir c’est restaurant ! Après un apéro (normal non ?) nous nous rendons au restaurant réservé par les encadrants (Olivier en tête). Un bon choix : un petit restau en terrasse dans un coin calme (avant qu’on arrive). Comme dans tout restaurant espagnol qui se respecte nous avons droit a une série de tapas et un dessert. Certains diront qu’il manquait un peu la quantité mais d’autres leur répondront que non au contraire il y en avait presque trop. Certaines assiettes auraient elle été détournées ? Ca serait étonnant…
Le repas terminé certains rentrent se coucher quand d’autres vont boire une bière afin d’accompagner Régis bien décidé à profiter de sa soirée. Régis n'ayant pas plongée aujourd'hui à cause de son bras, ramène les enfants et Catherine au lit et s'évade pour boire une bière. A notre arrivée la moyenne d’age de la clientèle remonte de 10 ans au moins. Le père Fred, un vrai chaud lapin, il tire sur tout ce est Féminin et qui passe au abord du bar (Un coup avec nous, un coup sur une autre table, sans parler du Billard.....). Quelques pintes plus tard les plus résistants sont récompensés d’un T-shirt Guinness : promis, demain on le met pour plonger !
Dimanche matin, frais comme des gardons nous sommes tous prêts à embarquer à 11h00. Problème le bateau est en retard. Cela laisse le temps à Fred de retourner à l’hotel chercher son sac : personne n’a chargé son sac qu’il avait pourtant pris la peine de sortir. Les prestations du CASA sont franchement en déclin. Finalement nous partons vers les iles Medes pour notre dernière plongée avec plus d’1/2 heure de retard. Je me sens barbouillé : ca doit être la houle où la Guiness. Heureusement pendant le trajer et le briefing un petit crachin nous raffraichit le visage avant qu’un éclair ne tombe à proximité suivi d’un formidable coup de canon.
La pari est tenu, Fred l'autre et Hervé n'ont pas oublié leur Tee shirt Guiness et l'enfile par dessus leur combinaison.La plongée sur Tasco Gros est magnifique : une fois encore de magnifiques tombants sous marins couverts de Gorgones donnent un paysage grandiose. La encore la variété de la faune et de la flore sont un grand bonheur. Mais les poissons sont encore plus nombreux, encore plus tranquilles et encore plus énormes : les mérous, mostelles, sars tambours, rascasses, poulpes et autre habitants du coin sont gigantesques (enfin moi je trouve). Certains ont même apercu au loin des barracudas, une raie aigle … En remontant sur le bateau Pascal le cubi de Banuyls à la main nous sert un petit verre de réconfort. A ce Pascal, il pense à tous.....
La plongée fini nous en avons plein les yeux mais le WE est fini. Il est temps de préparer le retour. Avant cela un dernier repas ensemble, une double ration de creme catalane et c’est l’heure de faire tamponner les plongée et de faire les comptes. Heureusement Olivier fidèle à lui-même a tout organisé et cela se fini en un clin d’œil ou presque. Juste le temps de se dire au revoir, de prendre un café et de charger les voitures et on est de retour sur Toulouse.
Franchement pour une première expérience en dehors de la « maison » c’est une super première grâce à l’ambiance décontractée habituelle, des encadrants toujours disponibles et surtout un cadre superbe. Si vous passez dans le coin n’hésitez pas !
Une histoire des élèves de la formation N1 2009-2010